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mercredi 28 août 2013

Intervention militaire en Syrie : fausse solution à un vrai problème Enregistrer au format PDF

Une déclaration de la CGT

L’horreur qui caractérise la situation en Syrie après le bombardement de la population à l’arme chimique, ne peut laisser personne indifférent.

Il faut que d’urgence la lumière soit faite sur les responsables de ce massacre et la délégation de l’ONU sur place doit pouvoir mener ses investigations en toute liberté sans aucune pression.

La crise syrienne a pris une dimension d’affrontement géopolitique entre les grandes puissances qui veulent maintenir leur influence dans une région qui est une véritable poudrière. Le bilan de ces affrontements est effroyable et il est de la responsabilité de l’ONU de rechercher d’urgence les solutions pour arrêter les massacres et éviter un embrasement régional qui pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la paix dans le monde.

La population syrienne ne peut être prise en otage alors qu’elle n’aspire qu’à vivre en paix et souhaite voir la démocratie s’instaurer dans le pays.

A l’heure actuelle, il semble bien que les États-Unis, la Grande-Bretagne mais aussi la France seraient prêts à lancer une intervention militaire dont on ne connaît pas les objectifs même sans un accord des instances de l’ONU.

Nous avons connu par le passé et dans d’autres pays de la région, les conséquences néfastes pour la population d’intervention militaire qui n’ont pas résolu les problèmes, bien au contraire.

La France ne doit pas participer à des initiatives de ce type mais elle s’honorerait à faire jouer son poids sur le plan international, pour imposer un cessez-le-feu et un règlement négocié au conflit syrien entre tous les belligérants pour l’instauration d’une réelle démocratie dans le pays.

De nombreuses pressions peuvent être exercées sur le régime pour le contraindre à s’asseoir à une table de négociation sans l’utilisation de moyens militaires qui ajouteront encore à la détresse de la population et ne seront qu’une escalade de plus dans les affrontements en cours.

Montreuil, le 28 août 2013