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jeudi 23 janvier 2014

Assemblée Générale de l’Union Locale CGT d’Arles 28 janvier 2014 Enregistrer au format PDF

à 17h30 à la Bourse du Travail

Le 6 février 2014 : Toutes les raisons de revendiquer

Dans sa déclaration la Confédération note, que « sans surprise, le président de la République a confirmé les annonces faites lors de sa conférence de presse du 14 janvier : un cadeau supplémentaire au patronat de 30 milliards d’euros avec le transfert du financement de la politique familiale des entreprises (cotisations patronales sur les salaires) vers le budget de l’Etat. C’est une attaque de grande ampleur contre la protection sociale qui remet en cause le pacte républicain, les moyens du service public et notre modèle social.

Répondant aux voeux du MEDEF, le président de la République accentue les choix qui ont pourtant fait la preuve de leur nocivité. Le recul de la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises et les exonérations massives de cotisations sociales n’ont pas permis de créer des emplois, ni empêché l’installation d’un chômage massif. Ces politiques ont incité les entreprises à s’opposer à la hausse des salaires et à recruter de plus en plus au niveau du smic.

Le président de la République a souhaité que l’ensemble des dispositifs d’exonération soit évalué dans un cadre global et cohérent ! La CGT réclame depuis longtemps l’évaluation des 230 milliards d’euros d’aides aux entreprises. » Le Premier Ministre rencontre les organisations syndicales le lundi 27 janvier. La CGT exigera des objectifs contraignants en matière d’emplois, de salaires, de réduction de la précarité, d’investissements et de relocalisation. Ces objectifs doivent être définis dans un cadre interprofessionnel clair et s’appuyer sur de nouveaux droits pour les salariés.

Dans ce contexte, la CGT invite les salariés à se mobiliser pour s’occuper des affaires qui les concernent et à faire irruption sur le terrain social le 6 février prochain pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail et la protection sociale . La manifestation du 18 janvier à Marseille « Contre les inégalités, les injustices et l’austérité pour imposer d’autres choix » : 7000 manifestants(es) à Marseille sous une pluie battante, les salariés des entreprises Fralib, Kem One, Lyondel Basell, Centrale de Gardanne, Grand Conseil de la Mutualité, Prestalis Vitrolles, Moulin Maurel, SNCF, LFoundry, SNCM…., la victoire des marins, sont un point d’appui pour la réussite de cette journée du 6 février !

Oui nous affirmons qu’il est temps de parler de créations d’emplois, d’augmentation des salaires, des revenus de remplacement et des pensions, assurées par une autre répartition de richesses.

Les moyens existent pour faire autrement. L’austérité n’est pas une fatalité c’est un choix politique, les moyens existent, les profits du CAC 40 le prouvent. Il est temps, aujourd’hui d’imposer d’autres logiques basées sur la satisfaction des besoins.

Il s’agit d’être le plus grand nombre à exiger le changement.

C’est dans cet esprit qu’avec notre Union Départementale nous voulons créer les meilleures conditions pour réussir la journée de grève, de mobilisations et de manifestation le 6 février 2014, contre l’austérité, les inégalités et l’injustice et pour les salaires, l’emploi et la protection sociale.

L’Assemblée Générale de l’Union Locale fera le point des appels à la grève des syndicats arlésiens et décidera du lieu de la manifestation du 6 février.