1,3 millions dans la rue hier, dont 140 000 à Marseille et 700 à Arles (voir l’article relatif à la manifestation arlésienne)
Le communiqué confédéral joint à ce même article rappelle bien quelques vérités que le gouvernement doit prendre en compte : • le rejet de la loi dite travail et des régressions qu’il porte est massif. • chacun veut vivre dignement et espère de nouveaux droits.
Le Premier Ministre vient d’accuser la CGT d’être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale du 14 juin, à Paris, contre le projet de loi travail. En pièce jointe la réaction de la CGT aux propos inacceptables du Premier Ministre Manuel Valls.
Lire et diffuser largement le communiqué :
La votation organisée par l’intersyndicale est aussi bien accueillie, les résultats seront l’ objet d’un rendu public et médiatique le 28 juin, dans les sous-préfectures, les préfectures et au plus sommet de l’Etat.
Face à ce rejet massif de la part d’une majorité de salarié-e-s et de l’opinion publique, combien de temps le gouvernement va-t-il rester sourd aux légitimes revendications du monde du travail ? Jusqu’où devrons-nous aller ?
Fort de cette nouvelle mobilisation, la délégation qui rencontrera la Ministre du Travail vendredi 17 juin portera l’exigence du retrait. Les points majeurs du blocage étant a minima les 5 articles qui constituent l’ossature du texte :
• L’inversion de la hiérarchie des normes (article 2)
• Le travailler plus pour gagner moins (articles 2 et 3)
• La casse de la démocratie sociale dans l’entreprise avec de nouvelles règles de négociations (articles 7 à 12)
• La facilitation des licenciements (accords de compétitivité article 11, réforme des licenciements économiques article 30, et possibilité de licencier en cas de reprise d’entreprise article 41)
• La réforme de la médecine du travail (article 44)
• Et aussi :
• L’ubérisation du salariat (article 27)
• La précarisation des privé-es d’emploi (article 52)
• La formation professionnelle au service des employeurs (articles 32 et 33)
Nous invitons les salariés, les privés d’emploi, la jeunesse, les retraités et bien sûr l’ensemble des syndicats à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 (date du vote au Sénat)et 28 Juin 2016, déclinées dans le département les 23,24 et 28 juin