Cela fait des semaines que la section syndicale CGT de l’Hôpital régional d’Arles se bat contre les « réformes » que l’Agence régionale de santé (ARS), la direction de l’hôpital et le conseil de surveillance veulent imposer au personnel sans concertation.
Ces « réformes » sont en fait des préfigurations de la loi travail combattue dans tout le pays depuis 4 mois et comportent des modifications d’horaires et de statuts qui ne vont qu’augmenter la pénibilité du travail et amoindrir la qualité des soins. Aujourd’hui déjà, il manque 40 postes dans les effectifs, demain ce seront 60 postes !
Pour la défense de leurs conditions de travail, pour assurer la prise en charge la meilleure possible des patients et pour affirmer la nécessité du dialogue social, le personnel de l’hôpital a observé jeudi 23 juin un débrayage de deux heures. Il n’était pas seul ! Dès 10h30, de nombreuses personnes, dont des élus municipaux, se sont rassemblées au portail de l’établissement et, drapeaux au vent et chansons de lutte aux oreilles, ont formé un long cortège jusqu’à l’entrée principale de l’hôpital, une première !
Devant les quelques 200 manifestants présents, Claude Mas, secrétaire générale de l’UL CGT d’Arles, a prononcé un discours de combativité et de détermination (voir son intervention) faisant le lien entre le national et le local. L’action de la CGT a été soutenue par la FSU, SUD-éducation et FO dont les représentants ont également pris la parole. En conclusion, Anne-Marie Le Sage, déléguée syndicale CGT de l’hôpital, a brossé le tableau négatif de la situation à l’intérieur de l’établissement et redit encore une fois la nécessité d’ouvrir une vraie concertation avec le personnel et ses représentants.
Lire l’intervention :
La Presse :