Des salariés de nombreuses entreprises arlésiennes, mais aussi des retraités et des privés d’emploi, étaient rassemblés ce 13 décembre devant la sous-préfecture d’Arles pour dire non à l’austérité et oui à un autre partage des richesses.
Lire l’intervention de Nicole Dedieu de l’Union Locale CGT d’Arles (fichier joint).
Lire la motion déposée en sous-préfecture
Ils étaient des milliers en France, dans 185 manifestations.
Alors que les mesures d’austérité en France et en Europe ont déjà considérablement aggravé les conditions de vie de millions de salariés, de privés d’emplois, de retraités, les gouvernements, à la botte des « agences de notation » et des marchés financiers, continuent dans la même voie, au risque de provoquer une récession économique sans précédent. A coup de mensonges éhontés, gouvernement et patronat justifient les causes de la crise : salaires, coût du travail et garanties collectives trop élevés (remise en cause de la retraite à 60 ans et des 35 H…), fraude à Sécurité Sociale… Sous ces faux prétextes, la casse de l’emploi dans le privé et le public se poursuit, le pouvoir d’achat des salaires, des pensions, des indemnités est en recul constant.
La crise pour qui ? A cause de qui ?...
Les organisations syndicales CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa ont appelé le vendredi 18 novembre à une "journée nationale de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements" pour protester contre les plans d’austérité du gouvernement :
Lire le "4 pages" de la CGT, et surtout le diffuser ; version papier disponible à l’UL CGT d’Arles