L’on se souviendra certainement de l’acharnement de la direction de TRANSGOURMET à St Martin de Crau au mois d’Octobre 2011 contre les camarades de la CGT qui faisaient valoir à juste titre leur droit de retrait. La direction les avait immédiatement mis à pied oralement, leur interdisant l’accès à leur poste de travail et quelques jours après ils recevaient une convocation à un entretien préalable au licenciement pour faute grave.
Nous avions participé à un rassemblement devant leur entreprise pour : « Dénoncer avec force la stratégie de cette direction qui voulait ériger « le marche ou crève » en véritable méthode de management, foulant aux pieds le Code du Travail et les droits individuels et collectifs les plus fondamentaux. »
Depuis les 37 camarades ont été remis dans leur droit, les procédures de licenciements ont été stoppées. Il reste à gagner le remboursement des journées pendant lesquelles ils ont exercé leur droit de retrait. La direction en dehors de toute règle, les avait prélevées le mois suivant.
« Les 37 » se sont donc retrouvés devant le Conseil des Prud’hommes pour réclamer leur du en procédure de conciliation le mardi 7 février. Ce que l’intransigeante direction de l’entreprise a refusé. L’affaire passera donc en jugement aux Prud’hommes le 16 Mai.
Rappelons ici que l’Inspection du Travail a dressé des procès verbaux contre la direction, permettant ainsi « d’aller » au pénal pour faire condamner cette direction qui ne respecte pas les droits élémentaires des salariés en matière de droit individuel et collectif.