Les négociations imposées à UNILEVER
Voir le communiqué des syndicats de FRALIB (fichier joint) :
Unilever accepte de reprendre les négociations ! En savoir plus
Les salariés occupent l’usine :
Le 17 novembre 2011, les salariés de FRALIB ont obtenu du tribunal, l’annulation du plan social et donc de l’ensemble des licenciements. Depuis cette date, ils exigent de la Direction qu’elle reprenne l’activité de production avec la réintégration des salariés. Unilever n’a pas appliqué la décision de justice, au contraire, ils se sont empressés de refaire un plan social et d’organiser le démantèlement de l’usine...
Depuis le 11 mai les salariés de Fralib avec leur syndicat CGT et l’UD CGT des BDR ont placé leur usine sous protection de l’ensemble des syndicats CGT du département pour la garder en état de marche et la maintenir en sécurité et ce contre tout acte de démantèlement.Cette reprise en main de l’outil industriel est légitime pour faire vivre le projet et les emplois.
L’union Locale CGT d’Arles et ses militants s’associent naturellement à cette démarche.
Le 16 mai le Tribunal de Grande Instance de Marseille a statué sur la demande de la Direction d’Unilever "d’ expulser immédiatement les salariés du site avec le concours de la force publique avec des astreintes de 1500€ par infraction constatée." La décision de justice de mercredi dernier réduit considérablement le montant des astreintes et donne un délai supplémentaire jusqu’au 1er juin pour l’évacuation du site, l’outil de production n’est pas à l’abri pour autant.
Il semble qu’Arnaud Montebourg nouveau ministre du Redressement Productif ait prévu une visite à Fralib cette semaine, certainement pour "confirmer" la tenue de la table ronde pour laquelle le nouveau Président de la République, alors candidat s’était engagé.
En savoir plus avec le tract de l’Union Locale CGT d’Aubagne :
Et celui des syndicats CGT et CGC de Fralib :