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Agriculture : qui sont les pyromanes ?
14 février 2024, les gardiens de troupeaux se sont fait entendre à Saint Martin de Crau
Ce mercredi 14 février, le syndicat SGT CGT (Syndicat des Gardiens de Troupeaux CGT) étaient présents lors de la foire agricole de St Martin de Crau, avec le soutien des unions locales CGT d’Arles, Tarascon, Marseille Centre et Sud, de la fédération CGT de l’agroalimentaire et de délégations de bergers venu de l’Isère et des Pyrénées. Il s’agissait de dénoncer leurs conditions de travail intolérables : heures de travail non rémunérées, travail dissimulé, discriminations racistes et sexistes. Des bergères et des bergers travaillent 7 jours sur 7, jusqu’à 80h par semaine, souvent logés dans des cabanes sans électricité ni eau potable et payés comme s’ils faisaient 35h....
Accueil au stand des berger.ère.s, puis manifestation devant la tribune de remise des prix du concours ovin.
Retour au stand et successivement, intervention de l’Union Locale CGT d’Arles, du représentant de la FNAF-CGT, d’une bergère représentante du SGT PACA, fort applaudie, et d’un berger venu de Grenoble.
Enfin sympathique casse-croûte préparé par les berger.ère.s
A ce jour rien dans la presse locale, même pas sur la traditionnelle foire...
Le guide syndical des gardien.ne.s de troupeaux salarié.e.s du SGT-CGT,... c’est là !
Forêts en feu : de lourdes responsabilités...
"Depuis plusieurs années, notre fédération dénonce le projet réactionnaire, austéritaire et climaticide de démantèlement de l’Office National des Forêts qui sacrifie des milliers d’emplois, casse les statuts et les couvertures conventionnelles. Cette stratégie signifie la mort du service public forestier, de l’entretien et de la maîtrise de nos forêts."
Lire la suite du communiqué de la FNAF-CGT :
La CGT condamne l’industrie agroalimentaire et les gouvernements européens responsables de cette crise.
le 14 février à Saint Martin de Crau, avec les gardiens de troupeaux !
Ce mercredi 14 février, le syndicat SGT CGT (Syndicat des Gardiens de Troupeaux CGT) seront présents lors de la foire agricole de St Martin de Crau pour dénoncer publiquement leurs conditions de travail intolérables : heures de travail non rémunérées, travail dissimulé, discriminations racistes et sexistes. Des bergères et des bergers travaillent 7 jours sur 7, jusqu’à 80h par semaine, souvent logés dans des cabanes sans électricité ni eau potable et payés comme si ils faisaient 35h....
Ils ont besoin de notre soutien, rendez-vous à 11h ( à proximité des arènes)
Voir leur appel :
Salariés détachés : un premier pas dans la reconnaissance des droits et de la dignité.
Près de 3 ans après avoir saisis le conseil de prud’hommes d’Arles, une décision a enfin été rendue, le 22 septembre dernier, dans l’affaires des 5 salariés détachés.
Pour rappel, ces derniers, accompagnés par la CGT, avaient eu le courage de se dresser contre leur entreprise d’intérim espagnole Laboral Terra et leurs employeurs agricoles français.
Le juge départiteur a rendu une décision s’arrêtant à mi-chemin dans la reconnaissance des torts causés à ces salariés. En effet, la fraude au travail détaché, détournant le dispositif de travail détaché en prêt illicite de main d’oeuvre ou délit de marchandage, n’a pas été reconnue. C’est toute l’organisation, par les employeurs, de la précarité économique et matérielle de ces salariés, qui est ainsi niée.
Mais le cœur de la question économique pour les exploiteurs, à savoir la durée de travail et surtout le taux horaire (salaire minimum), a été reconnu en faveur des salariés : la société d’intérim et les sociétés agricoles sont ainsi condamnées à payer des rappels de salaire et de congés payés aux cinq salariés, qui bénéficient aussi de dommages et intérêts pour absence de visite médicale. Elles sont aussi condamnées à payer des dommages et intérêts à l’Union Locale CGT d’Avignon, au titre du préjudice porté à l’intérêt collectif de la profession.
Ce jugement est donc un premier pas dans la reconnaissance des droits et de la dignité de ces cinq salariés.
Il doit aussi servir de point d’appui à d’autres salariés détachés, très nombreux dans notre bassin d’emploi, pour contester l’arbitraire patronal, en lien avec l’outil syndical CGT.