C’est donc sous le soleil que 2 à 300 personnes, dont des élus municipaux, se sont rassemblées sur la place de la République pour cette onzième journée nationale d’action, de grèves et de manifestations, contre la loi travail que le Sénat approuvait ce même jour !
Inutile de dire que la « chambre haute » a encore aggravé le texte initial du gouvernement en défaveur des salariés. Le texte va maintenant repartir à l’Assemblée nationale, après un vain passage dans une commission mixte de compromis, et la menace d’une nouvelle utilisation de l’art. 49.3 de la constitution par le gouvernement pour accoucher « au forceps » de cette loi scélérate est bien sûr dans l’air, vu qu’il n’a plus de majorité…
Ce 28 juin, la journée était dédiée dans toute la France au dépôt des bulletins de la « votation citoyenne » lancée par l’intersyndicale nationale (CGT, FSU, FO, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) pour permettre au plus grand nombre de donner son avis. C’est un résultat parfaitement clair qui est sorti des urnes placées dans les entreprises, les administrations, les lieux d’études et les espaces publics, à savoir un soutien massif à la revendication de retrait du projet de loi et à l’instauration d’un autre code du travail déterminant de nouveaux droits pour les salariés.
A Arles, après une prise de parole commune de la FSU et SUD-éducation, c’est Véronique Neff qui s’est exprimée pour la CGT (voir son intervention), suivie du représentant de FO. Les manifestants se sont ensuite déplacés devant la sous-préfecture pour y déposer les plus de 1400 bulletins de vote arlésiens, un beau succès !
Les résultats de la votation arlésienne :
Bourse du travail de Paris : Intimidation et entrave à l’activité syndicale