Depuis le 12 janvier 2016, défendre son emploi et les intérêts des salariés devient un délit passible de la correctionnelle et de peines de prison ferme. 8 syndicalistes de Goodyear ont été condamnés à 24 mois de prison dont 9 fermes. Après l’ « affaire des chemises » d’Air France dont 18 salariés de l’entreprise ont été sanctionnés début janvier, après les « 5 de Roanne » pour un simple tag, après la révocation à la Poste d’un fonctionnaire – une première depuis 1951- pour faits syndicaux, après les sanctions imposées aux deux syndicaliste d’ErDF-GrDF pour avoir soutenu un agent licencié, le patronat, soutenu par la justice, dicte sa propre violence.
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